Maria Delhomme

 

Maria Delhomme expose ses toiles à la Maison du Pays fronsadais jusqu'au 31 octobre. Le travail présenté est double. On y découvre toute une série d'huiles sur des toiles carrées au fond peint en blanc sur lesquelles l'artiste laisse aller son pinceau brosse pour créer un mouvement circulaire à la peinture noire. Cela donne à voir une sorte de calligraphie de l'imaginaire.

Comme un cinéaste

Le deuxième travail plus récent de Maria Delhomme est réalisé à l'encre de chine. Toujours en noir et blanc, l'artiste peint d'abord une toile, donnant toujours un effet de mouvement mais cette fois-ci, il est plus harmonieux, plus lisse, car fait au pinceau.

Une fois la toile peinte, Maria la découpe en bande de 10 cm environ avant de les recoller tous les 5 cm environ sur une autre toile, donnant ainsi un autre effet de mouvement. Ces tableaux sont d'un grand format rectangulaire comme un écran de cinéma. Car Maria travaille comme une cinéaste qui monte ses diverses séquences. Maria construit son tableau à partir de différentes bandes, peintes sur plusieurs toiles. Elle assemble ses bandes afin de trouver une autre harmonie, un autre mouvement, mais celui-ci reste toujours régulier, donnant un rythme, un tempo au tableau.

C'est donc un vrai voyage intérieur auquel nous convie Maria Delhomme, dans un univers entre Occident et Orient. Un travail qu'elle définit de la façon suivante : « C'est une recherche permanente d'harmonie ; la succession des espaces favorise une respiration et le geste se rapproche du souffle. »

Auteur : Frédéric Dupuy